Gong ascendant et descendant Disponibilité Courant Analyse spectrale Gong Ascendant Gong Descendant Sommaire Chinese opera gong (en), Chinesische Gong (de), Opera gong cinese (it) Définition : les gongs ascendants et descendants, également appelés gongs d'opéra chinois, sont des gongs à effets ayant comme spécificité d'offrir un glissando naturel après l'impact de la baguette. Ces gongs nécessitent cependant d'être percutés assez fort pour déclencher l'effet.CaractéristiquesDifférents modèles Gong ascendant Les gongs ascendants, comme leur nom l'indique, produisent un glissando ascendant vers l'aigu après la frappe. Diamètre : 8'' à 9'' Poids : ± 500 g Gong descendant Les gongs descendants à l'inverse descendent dans le grave créant un long glissando. Diamètre : 11'' à 12'' Poids : 1 à 2 kgComposants & MatériauxGongs : les gongs sont fabriqués en bronze mais les proportions de l'alliage entre le cuivre et l'étain feront les particularités de chaque gong, mais sont par conséquent des secrets bien gardés ! Support : le rebord du gong est percé et équipé d'une corde qui permet de le suspendre aux crochets d'un portique. Il existe également des modèles percés en haut et en bas permettant de les fixer en quatre points sur cadre métallique ou sur portique, évitant ainsi tout balancement y compris lors de frappes fortes. On peut éventuellement suspendre les gongs sur un pied à perche de cymbale, mais l'instrument sera moins stable et risque de pivoter sur lui-même.Zones de frappeCentre - C : frappe standard, sur le dôme du gong, fondamentale très présente, privilégie le grave du spectre, sustain important. Cette zone permet d'obtenir une amplitude maximum de l'effet de glissando.In Between - I : zone intermédiaire entre centre et bord, fondamentale beaucoup moins marquée, son bruité, privilégie l'aigu du spectre et nombreuses fréquences parasites, sustain important.Baguettes, Mailloches, Mains ?Mailloches de gong/tamTête en laine ou en feutrine. Le poids, la taille de la tête et la forme permettent une variété de mailloches qui s’adaptent au gong. L’attaque est généralement assez douce, et le spectre harmonique très riche, notamment en fréquence grave.Baguettes de vibraphoneToutes les duretés sont utilisables, de très douce à très dure, attaque moyennement définie, spectre équilibré, sustain moyen. Dure : Douce : BalaisNombreuses possibilités de son en fonction du réglage de l'écartement entre les fibres du balai. Attaque définie mais micro impacts multiples, son aigu et très léger, palette de nuances réduite (de pianissimo à mezzoforte) qui ne permettra pas de déclencher l'effet. L'utilisation des techniques « frottées » est particulièrement adaptée à ce type de baguette.MainsOn peut utiliser les mains sur toutes les zones de frappe. Attaque peu définie, spectre équilibré, sustain réduit, palette de nuances réduite (de pianissimo à mezzoforte). Toutefois en utilisant la main à plat on peut atteindre un forte qui permettra de déclencher l'effet de glissando.Techniques instrumentalesModes de jeuFrappe simple : la baguette frappe le gong et remonte tout de suite. Il n’y a qu’un seul impact.Glissé : consiste à glisser la tête de la baguette sur la surface du métal, la vitesse et le tracé du mouvement ainsi que la pression exercée sur la baguette permettant une grande variété d'effets. Frotté : on conserve les caractéristiques du glissé mais en y ajoutant des mouvements latéraux du poignet plus ou moins rapides. L'utilisation de balais est particulièrement adaptée aux effets glissés et frottés. Il est par ailleurs possible de mélanger les glissés et frottés avec les autres modes de jeu, de manière indépendante entre les mains (une main frotte, l’autre frappe), ou bien mêlée (les deux mains maintiennent les effets frottés tout en introduisant des éléments frappés dans le discours musical).Roulements Alterné : pas de rebonds, les mains alternent à chaque note. Ce type de roulement n'est pas très rapide, ne faisant appel qu’à l’articulation des poignets et non aux rebonds des baguettes. Il permet toutefois d'obtenir des nuances très puissantes. Etouffements La main libre saisit silencieusement le gong après la frappe, l'étouffement peut être très rapide et net. Effets spéciaux Archet : l’effet est facilement réalisable mais le résultat sonore est très variable et ne permet pas de déclencher l'effet de glissando. Il est souvent nécessaire d’utiliser les deux mains pour utiliser l’archet sur un gong, l’une tenant bien évidemment l’archet, l’autre maintenant l'instrument en place afin d'optimiser l'effet. Scratch : technique qui consiste à frotter le corps du gong avec une pièce métallique (pièce de monnaie, batte de triangle, baguette de glockenspiel…), ou éventuellement avec un manche de baguette, en exerçant un mouvement rapide. On obtient alors une sorte de raclement plus ou moins granuleux et sonore. Gong posé : il est possible de jouer sur les gongs posés à plat sur une trap table, en appui sur des cales afin de conserver un maximum un maximum de sustain. On obtiendra la sonorité caractéristique du tam, mais avec un sustain et un spectre nettement réduits. Le jeu à l'horizontale permettra également de faciliter l'exécution de traits virtuoses entre différents instruments dans le cadre d'un set-up.de résonances. Jeu dans l'eau : il est possible de plonger le gong dans l’eau afin d’obtenir un effet de glissando. Cependant, celles-ci étant en métal, le contact avec l’eau n’est pas recommandé, et il convient donc de limiter au maximum l’utilisation de ce type d’effet. Les percussionnistes réservent parfois certains de leurs instruments pour ce type d'effet, donc il est préférable de leur laisser une certaine liberté dans le choix du gong. Répertoire & Notations TONGUES OF FIRE DE JAMES WOOD (page 63) © James Wood. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur