Gong thaïlandais, de Bali, philippin, Bao Disponibilité Gong thaïlandais - Octave Aigüe Courant Gong thaïlandais - Octave Medium Courant Gong thaïlandais - Octave Grave Rare Gong de Bali Très Rare Gong philippin Très Rare Gong Bao Très Rare Analyse spectrale Gong thaïlandais - Aigu - C Gong thaïlandais - Aigu - I Gong thaïlandais - Medium - C Gong thaïlandais - Medium - I Gong thaïlandais - Grave - C Gong thaïlandais - Grave - I Gong de Bali - C Gong de Bali - I Gong philippin - C Gong philippin - I Gong Bao - C Gong Bao - I Sommaire Gong (en, de, it) Définition : ce sont des disques métalliques aux bords plus ou moins recourbés, dont le centre forme une bosse ou dôme, que l'on joue généralement suspendus avec des mailloches. On obtient alors un son au sustain important et à la fondamentale bien définie. Il existe de nombreux modèles de gongs, originaires de différents pays asiatiques, la formule de leur alliage métallique, leur épaisseur et dimensions conférant à chacun une sonorité bien identifiable.CaractéristiquesDifférents modèles Gong thaïlandais chromatique Ce sont les gongs les plus populaires que l’on retrouve dans de nombreuses œuvres du répertoire. Disponibles sur trois octaves, ces gongs offrent un son avec une fondamentale bien marquée, et aux harmoniques équilibrées. Tessiture : C2 à C5 Diamètre octave grave : 40 à 80 cm Diamètre octave medium : 20 à 45 cm Diamètre octave aigüe : 12 à 25 cm Poids : 200 g à 10 kg Gong de Bali Gong de grandes dimensions, très épais et lourd, offrant un son puissant, au spectre extrêmement riche notamment dans les fréquences basses et très basses. Diamètre : 40 à 80 cm Profondeur : 15 à 22 cm Poids : 10 à 28 kg Gong philippin (Babandil) Son très bruité, fondamentale assez peu marquée, dans les nuances fortes le gong explose dans un spectre assez large, aux harmoniques aigües très présentes. Diamètre : 25 à 60 cm Poids : 5 à 14 kg Gong Bao Son aigu et très pur rappelant celui d’une cloche. La fondamentale est très affirmée. Diamètre : 30 à 55 cm Poids : 2 à 9 kgComposants & MatériauxGongs : les gongs sont fabriqués en bronze mais les proportions de l'alliage entre le cuivre et l'étain feront les particularités de chaque gong, mais sont par conséquent des secrets bien gardés ! Support : le rebord du gong est percé et équipé d'une corde qui permet de le suspendre aux crochets d'un portique. On peut éventuellement suspendre les gongs de petites dimensions sur un pied à perche de cymbale, mais l'instrument sera moins stable et risque de pivoter sur lui-même.Zones de frappeCentre - C : frappe standard, sur le dôme du gong, fondamentale très présente, privilégie le grave du spectre, sustain important. In between - I : zone intermédiaire entre centre et bord, fondamentale beaucoup moins marquée, son bruité, privilégie l'aigu du spectre et nombreuses fréquences parasites, sustain important. Baguettes, Mailloches, Mains ?Mailloches de gong/tamTête en laine ou en feutrine. Le poids, la taille de la tête et la forme permettent une variété de mailloches qui s’adaptent au gong. Plus le gong sera gros et épais plus il sera nécessaire d’utiliser une mailloche grosse et lourde pour faire pleinement sonner l’instrument. L’attaque est généralement assez douce, et le spectre harmonique très riche, notamment en fréquence grave. Petite mailloche : Grosse mailloche : Baguettes de vibraphoneCes baguettes fonctionnent mieux sur les gongs de petite taille et de faible épaisseur, car elles manquent cruellement de poids pour faire sonner des gongs plus imposants. L’attaque peut être assez définie, mais en contrepartie on perdra en spectre harmonique, celui-ci se resserrant vers l’aigu. Dure : Douce : BalaisNombreuses possibilités de son en fonction du réglage de l'écartement entre les fibres du balai. Attaque définie mais micro impacts multiples, son aigu et très léger, palette de nuances réduite (de pianissimo à mezzoforte). L'utilisation des techniques « frottées » est particulièrement adaptée à ce type de baguette.MainsOn peut utiliser les mains sur toutes les zones de frappe. Attaque peu définie, spectre équilibré, sustain réduit, palette de nuances réduite (de pianissimo à mezzoforte).Techniques InstrumentalesModes de jeuFrappe simple : la baguette frappe le gong et remonte tout de suite. Il n’y a qu’un seul impact.Glissé : consiste à glisser la tête de la baguette sur la surface du métal, la vitesse et le tracé du mouvement ainsi que la pression exercée sur la baguette permettant une grande variété d'effets. Frotté : on conserve les caractéristiques du glissé mais en y ajoutant des mouvements latéraux du poignet plus ou moins rapides. L'utilisation de balais est particulièrement adaptée aux effets glissés et frottés. Il est par ailleurs possible de mélanger les glissés et frottés avec les autres modes de jeu, de manière indépendante entre les mains (une main frotte, l’autre frappe), ou bien mêlée (les deux mains maintiennent les effets frottés tout en introduisant des éléments frappés dans le discours musical).Roulements Alterné : roulement standard sur les gongs, pas de rebonds, les mains alternent à chaque note. Ce type de roulement n'est pas très rapide, ne faisant appel qu’à l’articulation des poignets et non aux rebonds des baguettes. Cependant, les gongs ayant un sustain naturel important, il n’est pas nécessaire de rouler extrêmement vite pour obtenir un roulement fourni et régulier. Par ailleurs, il permet d'atteindre des nuances très puissantes. Le dôme d'un gong étant petit, il est difficile d'effectuer un roulement régulier sur la zone Centre. Si l'on souhaite bénéficier des propriétés sonores de cette zone on pourra toutefois attaquer le roulement sur le dôme puis maintenir la résonance en roulant plus faiblement dans la zone In between, de part et d'autre du dôme. Etouffements Les gongs ont un sustain naturel très important qu'il est parfois nécessaire d'étouffer. Plusieurs techniques sont possibles et peuvent se compléter. Etouffement avec la main : la main libre saisit silencieusement le gong, l'étouffement peut être très rapide et net, notamment sur des modèles de petite taille. Etouffement avec la main tenant la baguette : l’étouffement est moins commode à cause de la gêne occasionnée par la tenue de la baguette. Cependant cette technique permet un étouffement à deux mains, indispensable dans le cas de gongs de grandes dimensions si l'on souhaite l'arrêt immédiat et complet du son. Le percussionniste pourra dans ce cas également s'aider en appuyant son corps contre le gong.Effets spéciaux Archet : l’effet est facilement réalisable mais le résultat sonore est très variable. Il est souvent nécessaire d’utiliser les deux mains pour utiliser l’archet sur un gong, l’une tenant bien évidemment l’archet, l’autre maintenant l'instrument en place afin d'optimiser l'effet.Scratch : technique qui consiste à frotter le corps du gong avec une pièce métallique (pièce de monnaie, batte de triangle, baguette de glockenspiel…) en exerçant une forte pression et un mouvement rapide. On obtient alors une sorte de raclement plus ou moins granuleux et sonore. Super Ball : l'utilisation de cette baguette, dont la tête est formée d'une balle en plastique, crée un effet de grincement en glissant sur le métal. Le tracé et la pression exercée avec la baguette influent sur le résultat sonore, qui peut parfois être surprenant ! On privilégiera les gongs de grandes dimensions dont le poids assurera la stabilité lors de l'effet. Vibrations métalliques : en appliquant la tête de la baguette ou une chaîne contre le gong en vibration après la frappe, on obtient un grésillement métallique et sonore. On peut varier la fréquence et la vitesse des vibrations en jouant sur la pression exercé sur la baguette ou la chaîne, sa position et les différentes zones de frappe.Jeu dans l'eau : il est possible de plonger le gong dans l’eau afin d’obtenir un effet de glissando. Cependant, celles-ci étant en métal, le contact avec l’eau n’est pas recommandé, et il convient donc de limiter au maximum l’utilisation de ce type d’effet. Les percussionnistes réservent parfois certains de leurs instruments pour ce type d'effet, donc il est préférable de leur laisser une certaine liberté dans le choix du gong sans être trop exigeant sur ses dimensions. N’imaginez donc pas demander au percussionniste de mettre un gong de Bali dans l’eau ! Gong posé : il est possible de disposer le gong à plat sur une ou plusieurs trap tables, en appui sur des cales afin de conserver un maximum de sustain. On obtiendra la sonorité caractéristique du gong, mais avec un sustain nettement réduit. Le jeu à l'horizontale permettra également de faciliter l'exécution de traits virtuoses entre différents instruments dans le cadre d'un set-up.Attention ! Résonances intempestives : les gongs ont la fâcheuse tendance de vibrer par sympathie avec les autres instruments présents. Il n'est pas rare après un passage fortissimo staccato qu'une résonance de gong perdure, sans pour autant avoir été percuté ! Il peut alors être utile de placer un tissu contre le gong afin de l'étouffer lorsqu'il n'est pas utilisé. Répertoire & Notations 7 CRIMES DE L'AMOUR DE GEORGES APERGHIS (sequence 4) © Georges Aperghis. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur 7 CRIMES DE L'AMOUR DE GEORGES APERGHIS (sequence 5) © Georges Aperghis. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur UN SOUFFLE DE BRUNO MANTOVANI (page 1) © Editions Henry Lemoine, 27 boulevard Beaumarchais 75004 Paris, www.henry-lemoine.com FESTIN DE YAN MARESZ (page 63) © Editions Durand. Reproduit avec l’aimable autorisation de MGB Hal Leonard TAJWID DE ZAD MOULTAKA (page 7) © Onoma éditions musicales. Reproduit avec l’aimable autorisation de l’éditeur. ETUDE XII DE MAURICE OHANA (page 3) © Editions Jobert, 27 boulevard Beaumarchais 75004 Paris, www.henry-lemoine.com CLOUD-POLYPHONIES - MVT II CLOUDS DE JAMES WOOD (page 20) © James Wood. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur