Chinese temple bell (en) ou Dobachi (en, de, it) ????

Définition : les rins, que l'on retrouve également sous l'appellation cloche de temple, sont des bols en bronze originaires d'Asie, de dimensions variables, qui peuvent être accordés plus ou moins précisément. Ils étaient à l'origine destinés aux prières dans la religion bouddhiste. On vient les percuter ou frotter leur bord supérieur pour créer une sonorité riche et très pure.

Diamètre : 8 cm  à 1 m
Poids : 500 g à 30 kg

Rin : on trouve des rins d'origines variées avec des alliages métalliques légèrement différents, mais la base demeure le bronze.

Support : les rins sont généralement disposés sur des coussins spéciaux qui permettent d'assurer leur stabilité. On pourra alors poser le rin et son coussin sur une trap table.

Edge - E : on joue habituellement sur le bord du bol. C'est dans cette zone que le son est le plus riche et le sustain le plus important.

Battes en bois épaisses, parfois recouvertes d'une fine couche de caoutchouc. L'attaque varie entre moyennement définie et très définie, spectre équilibré, sustain important.

Les baguettes en laiton du glockenspiel permettent d'obtenir une attaque très définie, privilégient l'aigu du spectre, sustain important.

On pourra utiliser des baguettes de xylophone de différentes matières et duretés.

Bois : son vaguement boisé, spectre plutôt aigu, sustain légèrement moins important.

Caoutchouc : attaque peu définie, spectre  équilibré plutôt grave, sustain moyen.

Toutes les duretés sont utilisables, de très douce à très dure, attaque assez définie, privilégie le grave du  spectre, sustain important.

Dure :

Il est possible de jouer sur le rin avec avec les doigts ou les ongles, attaque peu définie, spectre équilibré, sustain réduit, palette de nuances réduite (de pianissimo à mezzoforte).

Frappe simple : la baguette frappe le rin et remonte tout de suite. Il n’y a qu’un seul impact.

Chant du rin : il est possible de glisser la batte le long du cercle du rin, créant alors un son continu. Il y a une grande inertie entre le début du mouvement et la production du son. On pourra ensuite, en accélérant le mouvement ou en appuyant d'avantage sur la batte, obtenir un lent crescendo.

Dead Stroke : la tête de la baguette reste collée au rin, étouffant directement le son. Il ne reste alors plus aucune résonance.

Il est possible d’étouffer la résonance du rin après la frappe en posant la main silencieusement sur l'instrument. On peut choisir de réaliser un étouffement plus ou moins rapide et net.

Archet : l’effet est réalisable mais le résultat sonore est variable. Il est souvent nécessaire d’utilisé les 2 mains pour utiliser l’archet sur un rin, l’une tenant bien évidemment l’archet, l’autre maintenant le rin stable sur son coussin/support.

Rin posé sur un instrument : il est possible de placer le rin sur un autre instrument tel qu'une timbale, une grosse caisse, un tom... En plus de sa sonorité naturelle, le rin mettra en résonance l'autre instrument. Il est alors possible de jouer sur la tension de la peau pour moduler le son obtenu. Dans le cas de la timbale il est également possible de jouer avec la pédale pour faire moduler le son de la résonance, et ainsi créer un effet singulier.