Ching ching (en)

Définition : cymbalette en bronze ou en cuivre très épaisse, à mi-chemin entre un crotale et une cymbale chinoise. Elle est généralement équipée d'une corde en son centre qui permet de la prendre en main et elle offre une sonorité aigüe et un sustain important.

Diamètre : 6'' à 8''
Poids : 150 à 400 g

Cymbalettes : les cymbalettes sont composées de bronze ou de cuivre.

Support : les cymbalettes chinoises sont traditionnellement jouées à la main et par paires, à la manière des crotales tibétains. On pourra également la suspendre à un pied de cymbale à perche par sa corde, à un portique, ou encore la fixer sur la tige du pied de cymbale afin de lui assurer une plus grande stabilité.

Le petit diamètre de la cymbalette limite grandement les zones de frappes accessibles. Il n'y que très peu de différences entre la zone intermédiaire et la zone très au bord, on ne distinguera par conséquent que trois zones de frappe sur cet instrument :

Centre - C : frappe sur le Dôme de la cymbale. Son de cloche, attaque bien définie, spectre très aigu, sustain moyen.

Edge - E : zone standard, très près du bord, spectre équilibré, sustain important.

Ring - R :  frappe sur la tranche, son très riche en harmoniques, attaque bien définie, spectre très aigu, sustain relativement court, beaucoup moins sonore que les autres zones de frappe.

Avec l’olive l’attaque est légère et bien définie, privilégie l'aigu du spectre et permet d'utiliser le rebond naturel de la baguette. Avec le manche de la baguette on obtient une sonorité beaucoup plus riche, une attaque un peu moins définie, mais surtout on perd le rebond de la baguette.

Les baguettes en laiton du glockenspiel permettent d'obtenir une attaque très définie, privilégient l'aigu du spectre, sustain important.

On pourra utiliser des baguettes de xylophone de différentes matières et duretés.

Bois : son vaguement boisé, spectre plutôt équilibré, sustain légèrement moins important.

Plastique : plusieurs duretés, attaque de peu définie à bien définie, spectre de grave à équilibré.

Attaque bien définie, son puissant, spectre assez équilibré mais plutôt aigu, sustain moyen.

Attaque peu définie, privilégie le grave du spectre, sustain moyen.

Dure :

Composés d’une série de brins en bois, son boisé et léger, attaque définie, privilégie l’aigu du spectre, sustain très réduit, palette de nuances réduite (pianissimo à forte).

Baguettes aux nombreuses possibilités de son en fonction du réglage de l'écartement entre les fibres du balai. Attaque définie mais micro impacts multiples, son aigu et très léger, palette de nuances réduite (de pianissimo à mezzoforte).

On peut utiliser les mains sur toutes les zones de frappe. Attaque peu définie, spectre équilibré, sustain réduit, palette de nuances réduite (de pianissimo à mezzoforte).

Frappe simple : la baguette frappe la cymbalette et remonte tout de suite. Il n’y a qu’un seul impact.

Redoublement : la baguette rebondit deux fois sur la cymbalette avec un contrôle précis. Le rebond est utilisé à la fois pour les roulements détaillés, mais s’emploie également combiné avec des coups simples afin de réaliser des figures rythmiques complexes.

Buzz : la tête de la baguette frappe la cymbale et produit un nombre important et indéterminé de rebonds. Seules des baguette de caisse-claire permettront de réaliser cette frappe.

Dead Stroke : la tête de la baguette reste collée au métal, étouffant directement le son, il ne reste alors plus aucune résonance.

Alterné : pas de rebonds, les mains alternent à chaque note. Ce type de roulement n'est pas très rapide, ne faisant appel qu’à l’articulation des poignets et non aux rebonds des baguettes. Il permet toutefois d'obtenir des nuances très puissantes. Les cymbalettes n'apportant que peu de rebond, c'est le roulement le plus polyvalent.

Détaillé : chaque baguette rebondit deux fois seulement, attaques perceptibles même à très grande vitesse.

Buzz : l’olive de la baguette frappe la cymbalette et produit un nombre important et indéterminé de rebonds. Roulement très fourni, et inarticulé, attaque quasi imperceptible.

Il est possible d’étouffer la résonance de la cymbalette après la frappe en posant la main silencieusement sur l'instrument. On peut choisir de réaliser un étouffement plus ou moins rapide et net.

Archet : cet effet est facilement réalisable sur la cymbalette chinoise, et produit un son doux, sans attaque, se prolongeant sur le long sustain de l'instrument. Il est parfois nécessaire, selon le support, d’utiliser les deux mains pour réaliser cet effet sur la cymbalette, l’une tenant bien évidemment l’archet, l’autre maintenant l'instrument en place afin d'optimiser le résultat sonore.

Scratch : technique qui consiste à frotter le corps de la cymbalette avec une pièce métallique (pièce de monnaie, batte de triangle, baguette de glockenspiel…), ou éventuellement avec un manche de baguette, en exerçant un mouvement rapide. On obtient alors une sorte de raclement plus ou moins granuleux et sonore.

Cymbalette posée sur un instrument : il est possible de placer la cymbalette sur un autre instrument tel qu'une timbale, une grosse caisse, un tom... En plus de sa sonorité naturelle, la cymbalette mettra en résonance l'autre instrument. Il est alors possible de jouer sur la tension de la peau pour moduler le son obtenu. Dans le cas de la timbale, il est également possible de jouer avec la pédale pour faire moduler le son de la résonance, et ainsi créer un effet singulier.

Jeu dans l'eau : il est possible de plonger la cymbalette dans l’eau afin d’obtenir un effet de glissando. Cependant, celles-ci étant en métal, le contact avec l’eau n’est pas recommandé, et il convient donc de limiter au maximum l’utilisation de ce type d’effet.