Vibraphone Disponibilité Vibraphone 3 octaves Courant Vibraphone 4 octaves Rare Analyse spectrale Vibra - Avec pédale - Centre Vibra - Avec pédale - Près de la gaine Vibra - Avec pédale - Sur la gaine Vibra - Sans pédale - Centre Vibra - Sans pédale - Près de la gaine Vibra - Sans pédale - Sur la gaine Interviews Gary Burton Vibraphoniste jazz Emmanuel Sejourné Percussionniste, Compositeur Sommaire Vibes (en), Vibraphon (de), Vibrafono (it) Définition : instrument tempéré composé de deux rangées de lames métalliques, accordées selon la gamme chromatique, et disposées en clavier à la manière des touches blanches et noires d'un piano. Le châssis est équipé de résonateurs qui augmentent le sustain de l'instrument, tandis qu'une pédale permet de le contrôler. Sa sonorité riche offre un sustain important. Il en existe différents modèles aux tessiture et dimensions variables, dont certains sont équipés d’un moteur qui permet d'obtenir un vibrato.CaractéristiquesDifférents modèles Vibraphone 3 octaves : modèle standard Tessiture : F3 à F6 (442 hertz) Longueur : ± 1,50 m Largeur : 80 cm Hauteur réglable : 80 cm à 1 m Poids : 50 à 90 kg Vibraphone 4 octaves Tessiture : C3 à C7 (442 hertz) Longueur : ± 1,85 m Largeur : ± 83 cm Hauteur réglable : 86 à 94 cm Poids : 65 à 90kg Le vibraphone 4 octaves est relativement peu répandu et rarement utilisé car le son n’est pas homogène sur l’ensemble de la tessiture. Sonorité plus proche d’une cloche dans le grave que d’un son de vibraphone, et manque de sustain dans l’aigu. De plus, sa taille imposante le rend peu pratique à intégrer dans un set-up ou en musique de chambre. Vibraphone 3,1 octaves ou 3,5 octaves Ces instruments ne font pas partie des tailles standards et répondent plutôt à des demandes spécifiques. Ils sont par conséquent rares.Composants & MatériauxClavier : le clavier est fabriqué dans un alliage de métaux, composé principalement d’aluminium, et dont la recette précise demeure un secret bien gardé des fabricants, ce qui confère à chaque modèle une couleur, un sustain et une puissance qui lui est propre. Résonateur : les résonateurs sont accordés par rapport au clavier et apportent tout le sustain du vibraphone et l’équilibre harmonique de la lame. Suivant les modèles ils sont en métal ou en plastique, généralement de forme cylindrique. Moteur : il existe des modèles dont les résonateurs sont équipés d'une ailette juste en-dessous des lames. Lorsqu'elle est perpendiculaire aux lames le son se propage normalement dans les résonateurs, tandis que lorsqu'elle est à l'horizontale, obstruant le résonateur, on ne conserve que le son des lames métalliques. La mise en marche du moteur mettra en rotation ces ailettes, qui en tournant rapidement provoqueront une oscillation du son. Il est généralement possible de régler la vitesse du mouvement des ailettes à l'aide d'un curseur ou interrupteur situé sur le boitier du moteur. Pédale : le vibraphone est équipé d'une pédale qui fonctionne sur le même modèle qu'un piano, la sourdine bloquant la résonance naturelle des lames au repos, tandis que lorsqu'on l'actionne, la sourdine s'écarte et les lames sont libres de résonner.Zones de frappeFrappe standard : frappe au centre de la lame, dans l'axe du résonateur, attaque définie, spectre équilibré et riche, sustain important. Frappe près de la gaine : on frappe la lame plus près de la ficelle, attaque bien définie, privilégie l'aigu du spectre, sustain réduit. Frappe sur la gaine : son totalement dénaturé, attaque très définie, privilégie l'aigu du spectre, sustain très réduit. Cette zone est très petite et peut être difficile à frapper avec précision, notamment dans le cas de traits rapides et répartis entre les extrémités du clavier. Les zones de frappe du vibraphone sont très proches et difficiles à viser avec précision. Il sera donc peu envisageable d'alterner rapidement des frappes sur les différentes zones, mais elles serviront plutôt à colorer le jeu du percussionniste et à augmenter sa palette de phrasés, afin d'illustrer au mieux l'idée musicale du compositeur. Baguettes, Mailloches, Mains ?Baguettes de vibraphoneBaguettes avec une tête en fil de laine ou de coton, dont l'épaisseur, le nombre de couches et la densité de tressage, permettent de définir différentes duretés de baguettes. Les noyaux sous la laine sont également disponibles en plusieurs matières (bois, plastique, caoutchouc), formes, duretés, poids et tailles suivants les fabricants, ce qui modifie légèrement la couleur du son… Au-delà de la dureté générale de la baguette, ces autres paramètres sont plutôt à laisser au choix de l’interprète, en fonction des baguettes qu’il possède, de son jeu et de l’écriture musicale. Très dure : attaque très précise et brillante, privilégie l’aigu du spectre, son un peu métallique et claquant dans le grave. Dure : attaque précise et brillante, spectre plutôt aigu. Medium : attaque définie, spectre équilibré. Douce : attaque peu définie, spectre riche plutôt grave. Très douce : attaque quasi inexistante, privilégie le grave du spectre. Baguettes de xylophoneOn peut utiliser des baguettes de xylophone en caoutchouc très douces occasionnellement pour leur son singulier, attaque assez définie, son léger. Les duretés supérieures des baguettes en caoutchouc abîment le vibraphone. BalaisNombreuses possibilités de son en fonction du réglage de l'écartement entre les fibres du balai. Attaque définie mais micro impacts multiples, son aigu et très léger, palette de nuances réduite (de pianissimo à mezzoforte). L'utilisation des techniques « frottées » est particulièrement adaptée à ce type de baguette, mais ne sont réellement audibles qu’avec la pédale enfoncée. MainsOn peut utiliser les mains sur toutes les zones de frappe, ce qui permet une grande variété d’attaques et de nombreuses subtilités de jeu, palette de nuances réduite (pianissimo à mezzo forte). Techniques instrumentalesTenue de baguettesGénéralement dans les partitions assez anciennes, les compositeurs précisaient « jouer à 2 baguettes » ou « jouer à 4 baguettes », en fonction de l’écriture (ligne mélodique, accords 3/4 sons). Il vaut toutefois mieux ne rien préciser et laisser le percussionniste libre de choisir lui-même si tel ou tel passage nécessite l'usage de 2, 4 ou 6 baguettes, sauf volonté précise du compositeur. 2 baguettes suffisant pour des lignes mélodiques simples, permet des traits très rapides. polyphonie limitée (logique). doigtés plus limités. 4 baguettes : standard du vibraphone offre une polyphonie satisfaisante. doigtés très variés sur un même passage. le grip le plus utilisé au vibraphone est le grip Burton. Cette technique permet une grande aisance pour poser des accords. La technique Stevens par exemple n’est pas la plus adaptée car la position des dièses sur le clavier ne favorise pas la position des baguettes et des mains, qui seraient contraintes d'adopter des positions peu confortables. 6 baguettes polyphonie légèrement supérieure aux 4 baguettes (2 notes). indépendance encore très limitée des baguettes entre elles. enchaînement des accords avec altérations très problématiques. Le clavier du vibraphone étant sur un même niveau, il est encore plus délicat de plaquer les accords avec altérations. La technique 6 baguettes est par conséquent quasi-inexistante dans le répertoire. Il est également possible de panacher les différents modèles de baguettes afin d'obtenir des sonorités uniques. Cependant cette technique est extrêmement contraignante pour l’interprète, car cela limite grandement les possibilités de doigtés (certaines permutations sont impossibles), et d’écriture en contrepoint si l’on attribue une baguette par ligne mélodique. Modes de jeuFrappe simple : la baguette frappe la lame et remonte tout de suite. Il n’y a qu’un seul impact. Redoublement : la baguette rebondit deux fois sur la lame avec un contrôle précis. Le rebond est utilisé combiné avec des coups simples afin de réaliser des figures rythmiques complexes. Dead Stroke : la tête de la baguette reste collée à la lame, étouffant directement le son, il ne reste alors plus aucune résonance. L'effet gagne en puissance lorsqu'on l'associe à l'utilisation de la pédale. Frappe avec le manche : tout en tenant les baguettes de manière standard l’on frappe le bord de la lame avec le manche. On obtient alors un son très boisé (logique!), sec et assez aigu. Plus l’on est proche de la tête de la baguette plus le son fait ressortir la fondamentale de la lame, plus on se rapproche de la main plus le son devient bruité. Attention cependant lorsque l’on frappe les dièses il faut avancer la main afin d’atteindre le bord extérieur de la lame. Ce déplacement est à prendre en compte. Rimshot : la baguette frappe normalement mais le manche, entre la main et la tête de la baguette, frappe aussi le bord de la lame. On obtient ainsi un son à la fois résonnant et claquant. Dans le cas d'accords, le manche percutera le bord des lames voisines à celles frappées par la tête de la baguette, de manière plus ou moins aléatoire selon l'intervalle et le grip de baguettes. L’angle de position de la baguette implique que la main du percussionniste se situera alors en dessous du niveau du clavier, ce qui rend cette frappe impossible sur les dièses, les deux claviers du vibraphone étant à la même hauteur. Cluster manche des baguettes : la main tient la baguette au milieu du manche et vient percuter plusieurs lames perpendiculairement. Frappe accessoire, qui demande un délai de préparation pour positionner les baguettes et les remettre en position après le cluster, et ne s’utilise que sur les dièses afin que la tête de la baguette soit dans le vide et que le manche soit bien plaqué contre les lames. RoulementsEn utilisant la pédale conjointement au roulement, on obtient un son continu, sans avoir besoin de rouler très vite. La pédale maintenant déjà la résonance du vibraphone, les roulements sont à considérer comme un outil pour timbrer et colorer la résonance, plutôt que pour maintenir une durée. Traditionnel : les deux mains alternent rapidement produisant un trémolo entre deux, trois ou quatre notes. Il est possible que deux baguettes produisent un roulement sur une même note, permettant si les baguettes ne sont pas trop dures, de produire un son quasi continu à l’oreille. Indépendant : deux baguettes d’une même main effectuent le roulement par une rotation rapide du poignet. Les deux mains ne roulent pas nécessairement à la même vitesse, généralement plus vite dans l’aigu que dans le grave. Il est également possible de rouler sur une même note d’une seule main. Cependant pour cela l'une des baguettes vient percuter le centre de la lame, tandis que l'autre frappe l'extrême bord, obligeant le percussionniste à pivoter son bras afin qu'il soit perpendiculaire à la lame. Ce mouvement sera donc à prendre en compte dans l'enchaînement musical, et il sera plus délicat de passer des dièses aux bécarres en maintenant un son régulier. Musser/Double Latéral : alternance de deux coups rapides de chaque main dans l’ordre 4/3/1/2 entre quatre notes… Cela oblige à un roulement relativement rapide si l’on ne veut pas entendre distinctement chaque note. Roulement mandoline : il est possible de réaliser un roulement en tenant deux baguettes dans une main et en les disposant au-dessous et en-dessous de la lame. La main effectue des allers-retours verticaux et chaque baguette frappe la lame alternativement. Cette technique permet d'effectuer facilement un roulement sur une seule note, notamment dans des motifs conjoints, mais n'est applicable qu'aux bécarres.PédalageIl existe différentes manières d'utiliser la pédale au vibraphone. Pédale relevée : la sourdine est au contact des lames, bloquant ainsi toute résonance.Pédale enfoncée : la sourdine est écartée des lames, leur permettant de résonner naturellement. Demi-pédale : l'appellation de demi-pédale au vibraphone reste relativement floue. En effet, il s'agit plus d'une indication stylistique, laissant à l'interprète la possibilité d'épurer le discours musical en relevant légèrement par moments la pédale, afin de supprimer le trop-plein de résonance et rendre ainsi la phrase musicale plus compréhensible.Vibrato de pédale : effet de vibrato léger obtenu en effectuant un va-et-vient très rapide avec la pédale, sans trop la relever. Sforzando : en enfonçant la pédale immédiatement après l’attaque de la note, on crée un effet de sforzando. En effet l’étouffoir libère les lames avant qu’elles n’aient cessé de vibrer, maintenant la résonance à une nuance bien plus faible que l’attaque. EtouffementsA la différence du piano il n'est pas possible au vibraphone de maintenir les lames en résonance une fois la pédale relevée. Par conséquent si l’on souhaite laisser résonner certaines notes tout en en étouffant d’autres dans une même phrase musicale, il faut utiliser la technique du dampening. Dampening simple : une baguette joue une note, puis au moment où elle joue la note suivante une des baguettes de l'autre main vient étouffer la lame de la première en rentrant en contact silencieusement avec elle. Un dampening réussi doit s'effectuer avec en parfaite synchronisation entre la note jouée et la note étouffée, afin d’obtenir un legato. Avec cette technique il est possible d'étouffer plusieurs notes à la suite, créant ainsi un mouvement mélodique continu. On peut également étouffer deux notes simultanément avec les baguettes de la deuxième main. Dampening avec la même baguette : il est possible d’effectuer le dampening avec la baguette qui joue la ligne mélodique. Dans ce cas, la baguette qui vient de jouer la note saute quasi-instantanément sur la note précédente, en silence, pour l'étouffer. Cependant, il est important de prendre en considération qu'avec cette technique il ne faut pas que l'intervalle entre les deux notes soit trop important. En effet le saut entre les notes serait alors trop long, et les résonances rentreraient en conflit. Mieux vaut donc privilégier cette technique pour des notes conjointes. Dampening rythmique : il est possible d’utiliser le dampening d'une manière précise et rythmique, pour supprimer certaines résonances de notes ou d’accords précédemment joués, sans pour autant en jouer de nouvelles simultanément, et ainsi modifier de manière progressive l’harmonie. Par ailleurs, la suppression d’une résonance à un moment précis crée un jeu mélodique particulier et rythmiquement audible. La technique du dampening est exclusivement réservée aux baguettes de vibraphone dont la tête en fil de laine ou coton, permet de se poser sans bruit sur la lame, au contraire des autres baguettes dont la tête dure rebondira plusieurs fois avant d'étouffer le son, au risque de produire des bruits parasites. Finger dampening : les techniques de dampening simple et rythmique sont également réalisables avec les doigts. Cependant selon la position de la main, le mouvement nécessaire pour poser le doigt sur la lame peut être contraignant, à moins de vouloir étouffer le son d'un bécarre en jouant sur un dièse la note suivante. Il est cependant important de noter que le dampening est une technique qui requiert une certaine anticipation de mouvements, ainsi que du temps. En effet, le dampening étant effectué par l'une des baguettes, cette action doit s’intégrer dans le flux des mains du percussionniste, et être prise en compte au même titre qu’une note jouée. En surcharger une partition entrainera un flot de mouvements parasites, limitant entre autres la virtuosité. Effets spéciauxGlissandi Une main : la tête de la baguette reste collée au clavier et effectue un mouvement plus ou moins rapide, ascendant ou descendant. Deux mains : idem à deux baguettes, les mains restent indépendantes à la fois au niveau des notes mais aussi de la vitesse du glissando. Deux mains parallèles : les deux mains vont dans la même direction, dans un mouvement parallèle et simultané. Deux mains contraires : les deux mains vont dans des directions opposées et se croisent à mi-parcours. Zigzag : il est possible d’effectuer des va-et-vient rapides sur le clavier, de manière plus ou moins précise. Attaque note départ : la baguette frappe la note indiquée puis enchaîne instantanément avec le glissando. Se joue de préférence à deux mains, ce qui permet un enchaînement plus rapide entre note frappée et glissando. Attaque note arrivée : le glissando s’achève sur une note frappée avec la baguette. Plus précis et fluide à deux baguettes. Attaque notes départ et arrivée : note frappée à l’attaque et à l’arrivée du glissando. Possible à une ou deux mains. Glissando avec les balais : les balais sont particulièrement adaptés aux glissandi, cependant on ne pourra pas marquer la note de départ ou d'arrivée très précisément, et la palette de nuances sera très réduite (pianissimo à piano). Attention cependant, contrairement à une idée préconçue, les glissandi abîment les instruments et il ne faut pas en abuser ! D'autre part, ils marquent et rayent les claviers lorsque l’on utilise des baguettes trop dures. Effet glissando Burton : cette technique popularisée par le grand vibraphoniste Gary Burton dans plusieurs de ses solos, consiste, pédale enfoncée, à utiliser une baguette dure de xylophone, que l'on pose sans bruit sur la lame à la hauteur de la gaine, et que l'on glisse en exerçant une certaine pression jusqu'au centre de la lame. Sans rentrer dans des détails scientifiques, le contact de cette baguette abaisse la fréquence de vibration de la lame progressivement, entraînant une baisse significative de la note en résonance. Cette intonation peut, pour la partie centrale du clavier du vibraphone, atteindre facilement un ton. Il est donc possible d'exécuter un glissando quasi continu d'une note à l'autre du clavier. D'autre part en effectuant des allers-retours rapides entre le centre et la gaine on obtient une oscillation du son et un effet de vibrato. Cet effet requiert une préparation minutieuse afin d'éviter que la tête de la baguette ne produise un son ou une vibration parasite lorsque celle-ci rentre en contact avec la lame. Une technique de bricolage consiste à recouvrir la tête de la baguette dure d'un morceau de sparadrap, celui-ci amortissant l'impact de la baguette lorsqu'elle touche la lame, limitant ainsi les bruits accidentels et le temps de positionnement de la baguette. Il faut également noter que cet effet nécessite un certain temps d’exécution pour être réussi et audible, et ce de préférence dans un registre medium pour un effet optimum. Archet : l’utilisation d’un archet sur le vibraphone est devenue presque conventionnelle et cet effet apparaît dans de nombreuses œuvres. Il est possible d'utiliser un ou deux archets simultanément. Il faut toutefois garder à l’esprit, notamment dans une écriture pour set-up, que l'utilisation d'un archet sur le vibraphone nécessite de la place autour de l'instrument, surtout dans le cas d'enchaînements rapides et donc de gestes moins précis. Il faut également prendre en compte le temps nécessaire pour passer des lames dièses aux lames bécarres, la main et l’archet devant passer de l’autre côté du vibraphone. Pédale enfoncée : son doux qui conduit à une longue résonance. Sans pédale : le son est beaucoup plus granuleux et sec, et s’arrête sans aucun sustain dès l’arrêt du mouvement de l’archet. Pédale remontée subitement : on remonte la pédale simultanément à l'arrêt du mouvement de l’archet, ce qui interrompt brusquement la sonorité douce de l'effet. Crescendo : il est possible d'effectuer un crescendo en augmentant la pression de l’archet sur la lame, ou la vitesse du mouvement. Son continu : possibilité d’effectuer des allers/retours avec l’archet sans interruption, créant un son doux et continu. L’effet est beaucoup plus réussi et fluide avec la pédale enfoncée. Deux archets : il est possible de jouer avec deux archets simultanément, pour créer des polyphonies ou enchaîner rapidement les notes. Il faudra cependant bien penser à la position des bras et des archets, et au temps de préparation ou de déplacement entre les dièses et les bécarres. Moteur : le moteur met en mouvement des ailettes disposées sur le haut des tubes sous les lames du vibraphone, obstruant partiellement les résonateurs et créant un effet de vibrato. La vitesse de rotation des ailettes est réglable. L’utilisation du moteur fait fluctuer légèrement la hauteur des notes et rend la fondamentale plus délicate à identifier, ce qui est à prendre en compte lorsque l’on joue avec des instruments à libre intonation, en musique de chambre notamment. Mouth Vibrato : il est possible de créer un effet particulier en mettant sa bouche juste au-dessus d’une lame et en créant une caisse de résonance avec la cavité buccale. Le son module alors au grès de l’ouverture/fermeture de la bouche. Vibraphone préparé : il est possible de « préparer » le vibraphone avec divers ajouts tels que des feuilles de papiers ou d’aluminium, des chaînettes en métal… Il faut alors bien entendu penser au temps de mise en place et de retrait de ces accessoires. Jeu sur les résonateurs : cet effet est déconseillé car il raye et cabosse les tubes, endommageant sérieusement l’instrument au point de polluer le jeu standard de bruits parasites. On peut éventuellement ajouter un vieux résonateur à côté du vibraphone pour réaliser ces effets.Attention ! Changement d'intervalles : la vitesse de changement d'intervalle entre deux baguettes d'une même main est limitée notamment lorsque l'écart entre les deux intervalles est important. Pour passer d'une seconde à une octave on ne dépassera pas la vitesse de deux doubles à noire = 108. La répétition du mouvement réduira quasiment de moitié la vitesse d'exécution. Répertoire & Notations REFLETS DE CARLOS ROQUES ALSINA (page 1) © Copyright by Sugarmusic S.p.A. – Edizioni Suvini Zerboni, Milan (Italy) REFLETS DE CARLOS ROQUES ALSINA (page 4) © Copyright by Sugarmusic S.p.A. – Edizioni Suvini Zerboni, Milan (Italy) REFLETS DE CARLOS ROQUES ALSINA (page 5) © Copyright by Sugarmusic S.p.A. – Edizioni Suvini Zerboni, Milan (Italy) DOMINO V DE PHILIPPE BOIVIN (page 2) © 1996 Gérard Billaudot Editeur SA, Paris. Reproduit avec l'aimable autorisation de l'éditeur OMAR DE FRANCO DONATONI (page 4) © Editions Ricordi. Reproduit avec l’aimable autorisation de MGB Hal Leonard TOMBEAU - IN MEMORIAM GERARD GRISEY (page 1) © Editions Henry Lemoine, 27 boulevard Beaumarchais 75004 Paris, www.henry-lemoine.com ASSONANCE VII DE MICHAEL JARREL (page 3) © Editions Henry Lemoine, 27 boulevard Beaumarchais 75004 Paris, www.henry-lemoine.com ASSONANCE VII DE MICHAEL JARREL (page 9) © Editions Henry Lemoine, 27 boulevard Beaumarchais 75004 Paris, www.henry-lemoine.com ASSONANCE VII DE MICHAEL JARREL (page 10) © Editions Henry Lemoine, 27 boulevard Beaumarchais 75004 Paris, www.henry-lemoine.com ETUDES APERCUES DE BETSY JOLAS (page 1) © Editions Salabert. Reproduit avec l’aimable autorisation de MGB Hal Leonard LA CELESTE DE JOSE MANUEL LOPEZ LOPEZ (page 1) © José Manuel López López. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur VIBRAZOYD DE JOSE MANUEL LOPEZ LOPEZ (page 3) © José Manuel López López. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur VIBRAZOYD DE JOSE MANUEL LOPEZ LOPEZ (page 11) © José Manuel López López. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur VIBRAZOYD DE JOSE MANUEL LOPEZ LOPEZ (page 12) © José Manuel López López. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur VIBRAZOYD DE JOSE MANUEL LOPEZ LOPEZ (page 15) © José Manuel López López. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur PHENIX DE FRANCOIS BERNARD MACHE (page 1) © Editions Durand. Reproduit avec l’aimable autorisation de MGB Hal Leonard SOLO DE VIBRAPHONE EXTRAIT DU LIVRE DES CLAVIERS DE PHILIPPE MANOURY (mesure 4) © Editions Amphion. Reproduit avec l’aimable autorisation de MGB Hal Leonard SOLO DE VIBRAPHONE EXTRAIT DU LIVRE DES CLAVIERS DE PHILIPPE MANOURY (mesures 36 et 37) © Editions Amphion. Reproduit avec l’aimable autorisation de MGB Hal Leonard SOLO DE VIBRAPHONE EXTRAIT DU LIVRE DES CLAVIERS DE PHILIPPE MANOURY (mesure 60) © Editions Amphion. Reproduit avec l’aimable autorisation de MGB Hal Leonard ETUDE XI DE MAURICE OHANA (page 14) © Editions Jobert, 27 boulevard Beaumarchais 75004 Paris, www.henry-lemoine.com CLOUD-POLYPHONIES - MVT II CLOUDS DE JAMES WOOD (page 1) © James Wood. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur SEANCE DE JAMES WOOD (nomenclature) © James Wood. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur SEANCE DE JAMES WOOD (page 26) © James Wood. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur