Le Guide de la Percussion

par Amélie Stillitano & Raphaël Simon
Marimba

Marimba

Accorde

Disponibilité

Marimba 4 octaves 1/3
Courant
Marimba 5 octaves
Rare

Analyse spectrale

Marimba - Centre

Marimba - Près de la gaine

Marimba - Sur la gaine

Sommaire

Marimba (en, de, it)

Définition : instrument tempéré composé de deux rangées de lames en bois, accordées selon la gamme chromatique, et disposées en clavier à la manière des touches blanches et noires d'un piano. Le châssis est équipé de résonateurs qui augmentent le sustain de l'instrument. Sa sonorité très riche s'étend sur une large tessiture. Il en existe différents modèles aux tessiture et dimensions variables.

Caractéristiques

Différents modèles

  • Marimba 4  octaves 1/3 : marimba d’études

Tessiture : A2 à C7 (442 hertz)                  
Longueur : ± 2,14 m
Largeur : 84 à 90 cm
Hauteur réglable : 86 cm à 107 cm
Poids : 65 à 85 kg

 
  • Marimba 5 octaves : marimba de concert         
Tessiture : C2 à C7 (442 hertz)                      
Longueur : 2,55 à 2,75 m
Largeur : 1,04 à 1,13 m
Hauteur réglable : 86 cm à 107 cm (parfois hauteur fixe de 87 cm)
Poids :  95 à 185 kg
 
 
  • Marimba 4 octaves 2/3 ou 4 octaves 1/2
 
Ces instruments, essentiellement fabriqués pour des raisons économiques afin de proposer une alternative entre le marimba 4 1/3 et le marimba 5 octaves, sont finalement peu répandus.

 
  • Xylorimba
Tessiture : A2 à C8 (442 hertz)

Cet instrument était très utilisé en Europe par des compositeurs comme Olivier Messiaen ou dans Le Marteau sans maître de Pierre Boulez, mais il a petit à petit été abandonné par les compositeurs et les percussionnistes au profit du marimba. En effet, l’instrument n’arrivait pas à trouver sa place entre le marimba et sa rondeur de son, et le xylophone au son brillant et très sec. Problèmes de baguettes qui ne fonctionnaient pas simultanément dans le grave et dans l’aigu, problèmes d’accord et d’équilibre harmonique dans les différents registres…                                                                   
 
 
Certains prototypes non-commercialisés tels que le marimba 6 octaves ou le marimba accordé en 1/4 de tons ont été développés lors de collaborations entre compositeurs, instrumentistes et facteurs d’instruments. Il est cependant peu recommandé à l’heure actuelle de composer pour ces instruments dont il n’existe que quelques exemplaires dans le monde. 

En conclusion, il est donc préférable d’écrire pour marimba 5 octaves ou 4 1/3 dans le cadre de pièces d'études, ces modèles étant aujourd’hui les plus courants. Toutefois, dans le cadre de set-ups, la taille des instruments étant un paramètre important, il peut être judicieux d’utiliser un marimba 4 octaves 1/3, plus petit, si la tessiture convient.

Composants & Matériaux

Clavier 
  • Palissandre : bois d’Amérique centrale, principalement du Honduras, utilisé pour les marimbas de concert, son riche et sustain important.
  • Padouk : bois d’Afrique tropicale utilisé généralement pour les marimbas d’étude, son plus sec, moins de sustain et de rondeur.
  • Synthétique (kelon, zelon, acoustalon…) : matériau popularisé pour sa durabilité et sa résistance en extérieur, son très synthétique, très éloigné du son du bois, sustain important mais artificiel. Ce type de clavier est de moins en moins répandu.
Plus l’on descend dans le grave du marimba, plus l’épaisseur du centre de la lame est réduit, rendant celle-ci particulièrement fragile et cassante.
Résonateur : les résonateurs sont accordés par rapport au clavier et apportent tout le sustain du marimba et l’équilibre harmonique de la lame. Suivant les modèles ils sont en métal (cuivre, aluminium, alliages) ou en plastique, de forme rectangulaire, ovale ou cylindrique, et sont parfois réglables dans les notes graves, voire plus rarement sur toute la tessiture.

Zones de frappe

Frappe standard : frappe au centre de la lame, dans l'axe du résonateur, attaque définie, spectre équilibré et riche, sustain important.
Frappe près de la gaine : on frappe la lame plus près de la ficelle, attaque bien définie, privilégie l'aigu du spectre et souligne l'harmonique à l'octave, sustain réduit.
Frappe sur la gaine : son totalement dénaturé, attaque très définie, privilégie l'aigu du spectre, sustain très réduit. Cette zone est très petite et peut être difficile à frapper avec précision, notamment dans le cas de traits rapides et répartis entre les extrémités du clavier.
Les zones de frappe du marimba sont très proches et difficiles à viser avec précision. Il sera donc peu envisageable d'alterner rapidement des frappes sur les différentes zones, mais elles serviront plutôt à colorer le jeu du percussionniste et à augmenter sa palette de phrasés afin d'illustrer au mieux l'idée musicale du compositeur.

Baguettes, Mailloches, Mains ?

Le marimba est un instrument à la tessiture très étendue, et il n’existe pratiquement aucune baguette offrant une homogénéité de son sur l’ensemble de la tessiture. Des baguettes trop molles ne sonnent pas dans l’aigu, tandis que des baguettes trop dures n’offrent qu’un son pauvre dans le registre grave. Outre ce manque de fréquences graves, cela risque d’endommager et de casser ces lames fines et fragiles dès que l’on dépasse le mezzoforte. Il convient donc d’utiliser des baguettes adaptées au registre dans lequel on joue. Dans le cas d’une écriture sur toute l’étendue du clavier, trois solutions existent : trouver des baguettes faisant un compromis entre rondeur de son et articulation, changer de baguettes au cours de la pièce ou panacher les baguettes. Le mélange de baguettes peut également être utilisé pour un jeu de timbre dans un même registre.
Jouer avec des baguettes panachées est extrêmement contraignant pour l’interprète, car cela limite grandement les possibilités de doigtés (certaines permutations sont impossibles), et d’écriture en contrepoint si l’on attribue une baguette par ligne mélodique.

Baguettes de marimba

Les baguettes de marimba ont une tête en laine dont l’épaisseur de fil, le nombre de couches et la densité de tressage, permettent de définir différentes duretés de baguettes comme suit. Les noyaux sous la laine sont également disponibles en plusieurs matières (bois, plastique, caoutchouc), formes, duretés, poids et tailles suivants les fabricants, ce qui modifie légèrement la couleur du son… Au-delà de la dureté générale de la baguette, ces autres paramètres sont plutôt à laisser au choix de l’interprète, en fonction des baguettes qu’il possède, de son jeu et de l’écriture musicale.
Très dure : attaque très définie et brillante, sustain réduit, privilégie l’aigu du spectre, adaptée au registre aigu. 
Dure : attaque définie et brillante, sustain légèrement réduit, spectre plutôt aigu, adaptée aux registres medium et aigu.
Medium dure : attaque bien définie, sustain moyen, spectre équilibré, adaptée aux trois registres (sans exagération de nuances dans le grave), dureté minimum pour une articulation correcte de traits virtuoses.
Medium douce : attaque définie, sustain important, spectre équilibré, adaptée aux trois registres (manquera un peu de définition dans l’octave le plus aigu).
Douce : attaque peu définie, sustain très important, spectre riche plutôt grave, adaptée aux registres grave et medium, polyvalente.
Très douce : attaque quasi-inexistante, sustain très important, privilégie le grave du spectre, adaptée aux octaves graves du marimba, idéale pour les roulements.
Double son : ces baguettes sont formées d'un noyau dur ou très dur recouvert d'un tressage de laine assez aéré. Lorsque l'on joue dans les nuances pianissimo à mezzopiano, on obtient la sonorité douce de la laine, tandis qu'une frappe dans les nuances mezzoforte à fortissmo laissera entendre l'impact du noyau. Attention toutefois aux contraintes que cela implique, à savoir que les nuances piano ne permettront pas de faire sonner les lames aigües du marimba, et à l'inverse les nuances fortissimo risqueraient de fendre les lames dans le grave.

Baguettes de xylophone

L'utilisation de baguettes de xylophone en caoutchouc sur le marimba a été popularisée par la pièce Nagoya Marimba de Steve Reich. On utilisera uniquement les baguettes les plus douces, leur sonorité rappelant clairement celle du balafon, et les plus dures risquant d'endommager les lames. Attaque définie, sustain moyen, spectre équilibré, adaptée aux registres medium et aigu.

Balais

Nombreuses possibilités de son en fonction du réglage de l'écartement entre les fibres du balai. Attaque définie mais micro impacts multiples, son aigu et très léger, palette de nuances réduite (de pianissimo à mezzoforte). L'utilisation des techniques « frottées » est particulièrement adaptée à ce type de baguette.

Mains

On peut utiliser les mains sur toutes les zones de frappe, ce qui permet une grande variété d’attaques et de nombreuses subtilités de jeu, palette de nuances réduite (pianissimo à mezzo forte).

Techniques instrumentales

Tenue de baguettes

Généralement dans les partitions assez anciennes, les compositeurs précisaient « jouer à 2 baguettes » ou « jouer à 4 baguettes », en fonction de l’écriture (ligne mélodique, accords 3/4 sons). Il vaut toutefois mieux ne rien préciser et laisser le percussionniste libre de choisir lui-même si tel ou tel passage nécessite l'usage de 2, 4 ou 6 baguettes, sauf volonté précise du compositeur.

2 baguettes
  • suffisant pour des lignes mélodiques simples, permet des traits très rapides.
  • polyphonie limitée (logique).
  • doigtés plus limités.

4 baguettes : standard du marimba
  • offre une polyphonie satisfaisante.
  • doigtés très variés sur un même passage.
  • plusieurs techniques/grip: Burton, Stevens, Musser, Classique, Crabe... Chacune de ces techniques présente des avantages (indépendance des baguettes d’une même main, possibilité de changer rapidement de baguettes, virtuosité mélodique à 1 baguette, enchaînement d’accords, souplesse des rotations) et des faiblesses. Les percussionnistes choisissent leur grip en fonction de leur morphologie et du répertoire joué, combinant parfois des éléments des différentes techniques. Dans tous les cas ce choix n’appartient pas au compositeur lorsqu’il écrit pour le marimba, l’interprète s’adaptera en fonction de la proposition musicale.
 
6 baguettes
  • polyphonie légèrement supérieure aux 4 baguettes (2 notes).
  • indépendance encore très limitée des baguettes entre elles.
  • enchainement des accords avec altérations très problématiques. Plutôt un folklore de marimbiste, et une mode du « j'en ai plus dans les mains que le voisin ! », qu’une technique pleinement exploitable.

Modes de jeu

Frappe simple : la baguette frappe la lame et remonte tout de suite. Il n’y a qu’un seul impact.

Redoublement : la baguette rebondit deux fois sur la lame avec un contrôle précis. Le rebond est utilisé combiné avec des coups simples afin de réaliser des figures rythmiques complexes.
Dead Stroke : la tête de la baguette reste collée à la lame, étouffant directement le son, il ne reste alors plus aucune résonance.
Frappe avec le manche : tout en tenant les baguettes de manière standard l’on frappe le bord de la lame avec le manche. On obtient alors un son très boisé (logique!), sec et assez aigu. Plus l’on est proche de la tête de la baguette plus le son fait ressortir la fondamentale de la lame, plus on se rapproche de la main plus le son devient bruité. Attention cependant lorsque l’on frappe les dièses il faut avancer la main afin d’atteindre le bord extérieur de la lame. Ce déplacement est à prendre en compte.
Rimshot : la baguette frappe normalement mais le manche, entre la main et la tête de la baguette, frappe aussi le bord de la lame. On obtient ainsi un son à la fois résonnant et claquant. Dans le cas d'accords, le manche percutera le bord des lames voisines à celles frappées par la tête de la baguette, de manière plus ou moins aléatoire selon l'intervalle et le grip de baguettes. Réalisée sans exagération, cette technique n'endommage pas les lames du marimba, mais tout de même à utiliser avec modération.
Cluster manche des baguettes : la main tient la baguette au milieu du manche et vient percuter plusieurs lames perpendiculairement. Frappe accessoire, qui demande un délai de préparation pour positionner les baguettes et  les remettre en position après le cluster, et ne s’utilise que sur les dièses afin que la tête de la baguette soit dans le vide et que le manche soit bien plaqué contre les lames.

Roulements

Traditionnel : les deux mains alternent rapidement produisant un trémolo entre deux, trois ou quatre notes. Il est possible que deux baguettes produisent un roulement sur une même note, permettant si les baguettes ne sont pas trop dures, de produire un son quasi continu à l’oreille.
Indépendant : deux baguettes d’une même main effectuent le roulement par une rotation rapide du poignet. Les deux mains ne roulent pas nécessairement à la même vitesse, généralement plus vite dans l’aigu que dans le grave.

Il est également possible de rouler sur une même note d’une seule main. Cependant pour cela l'une des baguettes vient percuter le centre de la lame, tandis que l'autre frappe l'extrême bord, obligeant le percussionniste à pivoter son bras afin qu'il soit perpendiculaire à la lame. Ce mouvement sera donc à prendre en compte dans l'enchaînement musical, et il sera plus délicat de passer des dièses aux bécarres en maintenant un son régulier.
Musser/Double Latéral : alternance de deux coups rapides de chaque main dans l’ordre 4/3/ 1/2 entre quatre notes…. Cela oblige à un roulement relativement rapide si l’on ne veut pas entendre distinctement chaque note.   
Roulement mandoline : il est possible de réaliser un roulement en tenant deux baguettes dans une main et en les disposant au-dessous et en-dessous de la lame. La main effectue des allers-retours verticaux et chaque baguette frappe la lame alternativement. Cette technique permet d'effectuer facilement un roulement sur une seule note, notamment dans des motifs conjoints, mais n'est applicable qu'aux bécarres.

Effets spéciaux

Glissandi
  • Une main : la tête de la baguette reste collée au clavier et effectue un mouvement plus ou moins rapide, ascendant ou descendant.
  • Deux mains : idem à deux baguettes, les mains restent indépendantes à la fois au niveau des notes mais aussi de la vitesse du glissando.
  • Deux mains parallèles : les deux mains vont dans la même direction, dans un mouvement parallèle et simultané.
  • Deux mains contraires : les deux mains vont dans des directions opposées et se croisent à mi-parcours.
  • Zigzag : il est possible d’effectuer des va-et-vient rapides sur le clavier, de manière plus ou moins précise.
  • Attaque note départ : la baguette frappe la note indiquée puis enchaîne instantanément avec le glissando. Se joue de préférence à deux mains, ce qui permet un enchaînement plus rapide entre note frappée et glissando.
  • Attaque note arrivée : le glissando s’achève sur une note frappée avec la baguette. Plus précis et fluide à deux baguettes.
  • Attaque notes départ et arrivée : note frappée à l’attaque et à l’arrivée du glissando. Possible à une ou deux mains.
Attention cependant, contrairement à une idée préconçue, les glissandi abîment les instruments et il ne faut pas en abuser ! En effet, ils marquent et rayent les claviers lorsque l’on utilise des baguettes trop dures.
Archet : on frotte l’archet sur le bord extérieur de la lame, généralement en tirant. Cela fonctionne mieux dans le grave mais il y a tout de même peu de sustain et le son s’arrêtera dès la fin du geste.  Il est possible d'utiliser un ou deux archets simultanément. Il faut toutefois garder à l’esprit, notamment dans une écriture pour set-up, que l'utilisation d'un archet sur le marimba nécessite de la place autour de l'instrument, surtout dans le cas d'enchaînements rapides et donc de gestes moins précis. Il faut également prendre en compte le temps nécessaire pour passer des lames dièses aux lames bécarres, la main et l’archet devant passer de l’autre côté du marimba. En augmentant la pression de l’archet sur la lame, ou la vitesse du mouvement, on obtiendra un crescendo et inversement.
Jeu sur les résonateurs : cet effet est déconseillé car il raye et cabosse les tubes, endommageant sérieusement l’instrument au point de polluer le jeu standard de bruits parasites. On peut éventuellement ajouter un vieux résonateur à côté du marimba pour réaliser ces effets.

Attention !

Le marimba est un instrument de grande taille, près de 3 m pour un marimba 5 octaves, et passer de l'extrême grave à l'extrême aigu peut nécessiter plusieurs pas latéraux, ce qui demande un certain temps. D'autre part cela implique également qu'il est impossible de jouer simultanément dans le grave et l'aigu, un percussionniste de taille moyenne pouvant jouer avec un écartement maximum de deux octaves entre les bras. Au-delà il perdra toute souplesse de jeu, devant faire des contorsions inconfortables pour atteindre certaines notes, sans parler de la perte d'un contrôle visuel global, souvent indispensable au marimba.
Intervalles maximum : la largeur des lames du marimba étant croissante plus l'on descend dans le grave, il faut bien garder à l'esprit que les intervalles maximum réalisables avec deux baguettes dans une main ne seront pas les mêmes en fonction de la tessiture. Ainsi dans l'aigu on pourra réaliser une treizième tandis que dans le grave on ne pourra guère dépasser une neuvième.
Changement d'intervalles : la vitesse de changement d'intervalle entre deux baguettes d'une même main est limitée notamment lorsque l'écart entre les deux intervalles est important. Pour passer d'une seconde à une octave on ne dépassera pas la vitesse de deux doubles à noire = 108. La répétition du mouvement réduira quasiment de moitié la vitesse d'exécution.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les lames graves du marimba sont les plus fines et les plus fragiles. On évitera donc l'utilisation de baguettes dures ou très dures, et les nuances au-delà du forte. Pour rappel, une lame grave coûte plus ou moins 300 € !

Répertoire & Notations

PRISM DE KEIKO ABE (page 1) © 2013 Xebec Music Publishing Co
PRISM DE KEIKO ABE (page 1) © 2013 Xebec Music Publishing Co
PRISM DE KEIKO ABE (page 1) © 2013 Xebec Music Publishing Co
PRISM DE KEIKO ABE (page 1) © 2013 Xebec Music Publishing Co
TAMBOURIN PARAPHRASE DE KEIKO ABE (notice explicative) © 2013 Xebec Music Publishing Co
TAMBOURIN PARAPHRASE DE KEIKO ABE (notice explicative) © 2013 Xebec Music Publishing Co
TAMBOURIN PARAPHRASE DE KEIKO ABE (page 25) © 2013 Xebec Music Publishing Co
TAMBOURIN PARAPHRASE DE KEIKO ABE (page 25) © 2013 Xebec Music Publishing Co
TAMBOURIN PARAPHRASE DE KEIKO ABE (page 26) © 2013 Xebec Music Publishing Co
TAMBOURIN PARAPHRASE DE KEIKO ABE (page 26) © 2013 Xebec Music Publishing Co
TAMBOURIN PARAPHRASE DE KEIKO ABE (page 28) © 2013 Xebec Music Publishing Co
TAMBOURIN PARAPHRASE DE KEIKO ABE (page 28) © 2013 Xebec Music Publishing Co
WIND SKETCH DE KEIKO ABE (pages 13-14 ) © 2013 Xebec Music Publishing Co
WIND SKETCH DE KEIKO ABE (pages 13-14 ) © 2013 Xebec Music Publishing Co
UN CHIEN DEHORS DE JEAN-PIERRE DROUET (page 13) © 1997 Gérard Billaudot Editeur SA, Paris. Reproduit avec l'aimable autorisation de l'éditeur
UN CHIEN DEHORS DE JEAN-PIERRE DROUET (page 13) © 1997 Gérard Billaudot Editeur SA, Paris. Reproduit avec l'aimable autorisation de l'éditeur
REFLECTIONS ON THE NATURE OF WATER - MVT I DE JACOB DRUCKMAN (page 1) © Copyright 1991 by Boosey & Hawkes, Inc
REFLECTIONS ON THE NATURE OF WATER - MVT I DE JACOB DRUCKMAN (page 1) © Copyright 1991 by Boosey & Hawkes, Inc
REFLECTIONS ON THE NATURE OF WATER - MVT I DE JACOB DRUCKMAN (page 1) © Copyright 1991 by Boosey & Hawkes, Inc
REFLECTIONS ON THE NATURE OF WATER - MVT I DE JACOB DRUCKMAN (page 1) © Copyright 1991 by Boosey & Hawkes, Inc
REFLECTIONS ON THE NATURE OF WATER - MVT II DE JACOB DRUCKMAN (page 4) © Copyright 1991 by Boosey & Hawkes, Inc
REFLECTIONS ON THE NATURE OF WATER - MVT II DE JACOB DRUCKMAN (page 4) © Copyright 1991 by Boosey & Hawkes, Inc
REFLECTIONS ON THE NATURE OF WATER - MVT II DE JACOB DRUCKMAN (page 5) © Copyright 1991 by Boosey & Hawkes, Inc
REFLECTIONS ON THE NATURE OF WATER - MVT II DE JACOB DRUCKMAN (page 5) © Copyright 1991 by Boosey & Hawkes, Inc
REFLECTIONS ON THE NATURE OF WATER - MVT IV DE JACOB DRUCKMAN (page 10) © Copyright 1991 by Boosey & Hawkes, Inc
REFLECTIONS ON THE NATURE OF WATER - MVT IV DE JACOB DRUCKMAN (page 10) © Copyright 1991 by Boosey & Hawkes, Inc
REFLECTIONS ON THE NATURE OF WATER - MVT V DE JACOB DRUCKMAN (page 14) © Copyright 1991 by Boosey & Hawkes, Inc
REFLECTIONS ON THE NATURE OF WATER - MVT V DE JACOB DRUCKMAN (page 14) © Copyright 1991 by Boosey & Hawkes, Inc
REFLECTIONS ON THE NATURE OF WATER - MVT VI DE JACOB DRUCKMAN (page 16) © Copyright 1991 by Boosey & Hawkes, Inc
REFLECTIONS ON THE NATURE OF WATER - MVT VI DE JACOB DRUCKMAN (page 16) © Copyright 1991 by Boosey & Hawkes, Inc
AFRICAN WINDS DE JOSE MANUEL LOPEZ LOPEZ (page 1) © José Manuel López López. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur
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AFRICAN WINDS DE JOSE MANUEL LOPEZ LOPEZ (page 11) © José Manuel López López. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur
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6 BAGUETTES D’EMMANUEL SEJOURNE (page 1) © (Réf. 1934) Reproduit avec l’aimable autorisation de Anne Fuzeau Productions, France, www.annefuzeau.com
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CLOUD-POLYPHONIES - MVT I STARLINGS DE JAMES WOOD (nomenclature) © James Wood. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur
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ELANGA N'KAKE SINGING TO HIS CRAFT DE JAMES WOOD (nomenclature) © James Wood. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur
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ELANGA N'KAKE SINGING TO HIS CRAFT DE JAMES WOOD (plan de set-up) © James Wood. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur
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HO  SHANG YAO (SONGS BY THE RIVER) DE JAMES WOOD (nomenclature) © James Wood. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur
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HO  SHANG YAO (SONGS BY THE RIVER) DE JAMES WOOD (page 23) © James Wood. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur
HO SHANG YAO (SONGS BY THE RIVER) DE JAMES WOOD (page 23) © James Wood. Reproduit avec l’aimable autorisation du compositeur