Tamborim (en, de, it)

Définition : il s'agit d'un petit tambourin sans cymbalettes, d'origine brésilienne. Une peau simple est montée sur un cadre, le plus souvent métallique, maintenue en tension et accordable grâce à des tirants. Le tamborim possède la particularité de se jouer quasi-exclusivement avec une baguette dans une main, tandis que l'autre tient l'instrument, étouffant plus ou moins le son en se collant à la peau.

Diamètre : 6"
Profondeur : ± 1,5"
Poids : ± 350 g

Cadre : il est le plus souvent constitué de métal (acier ou aluminium) mais on en trouve également en bois, en fibre de verre ou en plastique.

Peau

• Plastique : peau épaisse la plus utilisée pour son extrême résistance, son très claquant et brillant,
• Animale : sonorité plus chaleureuse, spectre plus riche, mais beaucoup plus fragile.

Le petit diamètre de la peau limite grandement les zones de frappes accessibles. Il n'y que très peu de différences entre la zone intermédiaire et la zone très au bord, on ne distinguera par conséquent que deux zones de frappe sur cet instrument :

Centre - C : zone standard, privilégie le grave du spectre, sustain réduit.

In between - I : zone standard, intermédiaire entre centre et bord, spectre équilibré, sustain important.

Le tamborim se joue avec une baguette dans une main tandis que l'autre tient l'instrument, celle-ci pouvant toutefois se coller sous la peau afin d'étouffer le son.

Baguette en bois : elles ne possèdent pas d'olive, à la différence des baguettes de caisse-claire. Attaque très définie, privilégie l'aigu du spectre, sustain plutôt court, grande projection du son.

Fouet : baguette en plastique souple composée de plusieurs brins. Attaque définie mais micro impacts multiples, grande projection de son.

Il est également possible d'utiliser tous les autres types de baguettes sur le tamborim, caisse-claire, multi-percussion, vibraphone, timbale, sticks ou balais.

On peut également utiliser la main tenant normalement la baguette sur toutes les zones de frappe.

Frappe simple : la baguette frappe la peau est remonte tout de suite. Il n’y a qu’un seul impact.

 

Redoublement : la baguette rebondit deux fois sur la peau avec un contrôle précis. Le rebond est utilisé combiné avec des coups simples afin de réaliser des figures rythmiques complexes.

Buzz : la tête de la baguette frappe la peau et produit un nombre important et indéterminé de rebonds.

Dead Stroke : la tête de la baguette reste collée à la peau, étouffant directement le son, il ne reste alors plus aucune résonance.

Il est possible d'étouffer la peau avec la main qui tient l'instrument, en collant les doigts sous la peau du tamborim, réduisant ainsi considérablement le sustain. On pourra ainsi alterner rapidement les sons étouffés et les frappes simples.

Modification de la tension de la peau : en utilisant la technique de l'étouffement mais en exerçant une plus grande pression de la main qui tient le tamborim, on peut faire légèrement moduler la tension de la peau, et donc la hauteur de note.