Wasamba/Wasamba-rattle (en), Wasamba-rassel (de), Wasamba (it)

Définition : le wasamba se compose de deux tiges en bois perpendiculaires, l’une servant de poignée, tandis que des rondelles de calebasse s’empilent sur l’autre. Cet instrument originaire d’Afrique de l’ouest pourrait être comparé à un hochet. Lorsqu’on l’agite d’avant en arrière les rondelles de calebasse s’entrechoquent provoquant un son puissant, un peu semblable à un agrégat de castagnettes.

Les dimensions et le nombre de rondelles constituant le wasamba sont assez variables.

Traditionnellement fait de rondelles de calebasse, le wasamba peut, à la demande du compositeur,  être modifié pour se composer de coques de noix, noix de coco... Attention cependant car ces instruments n'existant pas dans le commerce, ils demandent à être fabriqués sur mesure, ce qui ne sera pas à la portée de tous les percussionnistes !

Mouvement simple : à la manière d'une maracas, le wasamba effectue un mouvement vers l'avant et s'arrête brusquement. Il se produit alors un son sec et précis.

Jeu par paire : il est possible de jouer avec deux wasambas simultanément, un dans chaque main. Cela multiplie les possibilités rythmiques et les combinaisons de son.

Roulement à une main : il est possible de créer un roulement en agitant rapidement le wasamba.

Roulement à deux mains : on obtient un roulement plus fourni en alternant les wasambas des deux mains. Cela permet également d'atteindre des nuances plus élevées.

Dans Dressur, Mauricio Kagel demande un wasamba traditionnel pour le premier percussionniste (photo 1), un wasamba constitué de 8 à 10 demi-noix de coco montées sur un cercle pour le deuxième percussionniste (photo 2), tandis que le troisième (photo 3) doit avoir un wasamba fabriqué avec 10 à 15 demi-coques de noix.