Sanza/Kalimba (en, de, it) ou Thumb piano (en)

Définition : la kalimba ou sanza ou encore mbira est un instrument d'origine africaine communément appelé piano à pouces. Des lames en métal de différentes longueurs sont alignées sur un support, leurs vibrations produisant un son délicat et résonant, la longueur des lames déterminant la hauteur de la note. Il existe des kalimbas de différentes tailles, au nombre de lames et aux tessitures variées, chaque lame étant accordable indépendamment. L’instrument se joue avec les pouces des deux mains, ce qui permet de jouer des passages polyphoniques ou aux polyrythmies variées.

Nombre de lamelles : 6 à 40 lames. En moyenne une kalimba compte une dizaine de lames.
Longueur : 20 à 30 cm
Largeur : 12 à 20 cm

Corps de l'instrument : il peut être formé d'une simple planche en bois, ou plus généralement d'une caisse de résonance, en bois ou en calebasse.

Lamelles : en métal, de différentes longueurs. Les lames sont habituellement disposées par taille croissante puis décroissante, les plus longues se situant au milieu du clavier, cela afin de faciliter le jeu. Chaque lamelle est indépendante et peut être allongée ou raccourcie afin de régler sa hauteur de note.

Frappe simple : le doigt fait pression sur la lame puis la relâche d'un coup pour qu'elle reprenne sa position initiale, ce qui produit le son.

Accord : il est possible d'actionner plusieurs lames simultanément avec un seul pouce, ce qui permet d'accroitre les possibilités polyphoniques de l'instrument.

Arpèges : il est possible de glisser rapidement d'une lame à l'autre pour créer de très rapides arpèges.

Vibrato : il est possible de créer un vibrato en jouant, avec un doigt ou toute la main, sur l'obstruction de l'ouverture de la caisse de résonance (quand il y en a une bien sûr !).  en effet, placer le doigt sur l'ouverture abaisse nettement la hauteur de la note, et il est donc possible de jouer de cet effet pour créer de véritables ondulations du son.

Posée sur un instrument à peau : il est possible de poser la kalimba sur la peau d’une timbale ou d’un tom afin de profiter de leur sustain pour amplifier celui de la kalimba.

Frappe sur le corps de la kalimba : il est également possible de frapper directement le corps de l'instrument avec les doigts, dans des nuances réduites compte tenu de la fragilité de l'instrument. Le son sera alors boisé, et au sustain plus ou moins important selon le modèle de la kalimba, et la zone de frappe.