Lion's roar (en), Löwengebrüll (de), Ruggito del leone (it)

Définition : le lion fait partie de la famille des tambours à friction (comme la cuica). Il est formé d'un tom suspendu, dont la peau est transpercée en son centre par une corde. On utilise une petite éponge ou un tissu humide pour frotter la corde. La vibration est alors transmise à la peau, créant un son rappelant celui d'un rugissement de lion.

Il existe des lions proposés par les principaux facteurs d'instruments, mais il est cependant possible d'en fabriquer un soi-même en perçant la peau d'un tom et en y fixant une corde. On préfèrera utiliser un tom basse (16" ou plus) qui permettra des basses profondes et un large ambitus de modulations.

Diamètre : 12'' à 18 ''
Poids : 3 à 5 kg

Fût : en bois de Bouleau/Chêne/Erable ou Frêne. Le fût est généralement composé de plusieurs plis (couches de bois collées et compactées entre elles), de quatre à plus de vingt ! Certains fûts peuvent être composés de plusieurs couches de bois différents, offrant des caractéristiques sonores originales. Le nombre de plis influe également sur le son. Plus le nombre de plis est important, plus la résonance est réduite mais la projection augmentée. Le vernis de finition peut être transparent, mais également de couleur ou même parfois pailleté ce qui leur donne alors un aspect plastique.

Peau : le lion est généralement à peau simple, et on privilégie une peau plastique blanche au sustain important et qui offre un spectre équilibré.

Corde : pour un meilleur rendu sonore on utilisera une corde de contrebasse, mais on trouve aussi des lions équipés de cordes synthétiques.

Support : on fixera généralement le lion sur un portique en hauteur afin de pouvoir réaliser une ample friction de la corde sans avoir à se baisser. On pourra éventuellement le suspendre à un pied de cymbale à perche, mais l'équilibre précaire de cette installation se fera aux risques et périls du percussionniste !

Roar : on frictionne la corde ancrée dans la peau, qui en vibrant va mettre cette dernière en résonance, imitant le son du rugissement d'un lion. On utilise une petite éponge ou un tissu humide qui permet de mieux accrocher sur la corde et d'amplifier le résultat.

Walking bass : une main tient la corde assez bas tandis que l'autre effectue des pizzicato dessus, rappelant le jeu d'une contrebasse. On pourra moduler la hauteur du son en tendant plus ou moins la corde.