Lyonnais de naissance, Julien Bourgeois touche ses premières baguettes à l’âge de cinq ans dans une fanfare de village où son père lui enseigne les rudiments du tambour. De fil en aiguille, ses études musicales le mènent au C.N.S.M. de Lyon dans la classe de François Dupin, d’où il sort diplômé en 1993.

    En 1992, il intègre l'Orquesta Sinfónica de Euskadi à San Sebastián, puis l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo en 1997 en tant que timbalier solo. En 2005, Marek Janowski l'invite pour une saison à ce poste au Rundfunk Sinfonieorchester Berlin, lui permettant ainsi d'enrichir son expérience.
Il est régulièrement invité à l'Orchestre de Paris, l'Orchestre National de France ainsi que l'Orchestre Philharmonique de Radio-France, et participe à des productions de musique ancienne dans sa région.
Récemment, il a aussi goûté avec bonheur à la musique symphonique sans chef, entamant une collaboration avec David Grimal et l'ensemble Les Dissonances.

    En 2007, il interprète à Monaco le concerto de Druschetzky pour 6 timbales baroques sous la direction de Paul Mc Creesh, et en 2012, Javier Eguillor l'invite à ses côtés pour la création espagnole du concerto Fantasy pour deux timbaliers et orchestre de Philip Glass, avec l'orchestre de Valencia.

    Parallèlement à ses activités symphoniques, il se produit dans divers festivals de musique de chambre en formation deux pianos – deux percussions au côté de Guy Cipriani.

Julien Bourgeois fait partie de cette génération de musiciens qui ont encouragé le retour aux peaux naturelles dans l'orchestre, et transmet avec bonheur sa passion pour ce métier et son expérience aux jeunes musiciens qui le sollicitent.
    A la demande d'Emmanuel Krivine, il encadre les percussionnistes de l'Orchestre Français des Jeunes lors de la session 2003.